Fiscalité-le juste prix.
Par Françoise TRICNONT-KEYSERS
Pour rappel, la Belgique se situe parmi les 10 pays les plus taxés de notre planète ; elle est également la plus taxée des 17 pays de la zone EURO.
Une situation qui ne fait pas plaisir aux travailleurs qui alimentent allègrement les caisses de l’Etat.
Qu’en est-il au niveau de notre petite commune d’Anthisnes ?
Eh bien, pas de chance, les contribuables anthisnois trinquent une deuxième fois. En effet, Anthisnes, en 2011, figurait parmi les 10 communes les plus taxées de Belgique !
Avec 8,8% d’additionnel à l’impôt des personnes physiques (maximum toléré par la Région) et 2600 centimes additionnels au précompte immobilier (maximum toléré par la Région), Anthisnes cartonne au hit-parade de la fiscalité.
On peut donc en conclure que les anthisnois détiennent ce double privilège, local et fédéral, de payer le maximum d’impôts…
Ceci étant, la fiscalité permet une redistribution des richesses vers les plus faibles de notre société. Dans notre organisation sociale, la fiscalité est donc un mal nécessaire à condition qu’elle soit justement établie et qu’elle serve à ceux qui en ont vraiment besoin.
La fiscalité doit permettre l’équilibre des finances communales, certainement pas de produire de gros « bénéfices » à charge des contribuables.
A Anthisnes, c’est hélas le cas !
A la lecture du compte 2010 (le dernier en notre possession), nous constatons que sur 3.606.639,44€ de dépenses, le boni cumulé est de 1.702.851,33€.
Si d’un point de vue comptable c’est bien, ce l’est beaucoup moins du point de vue du contribuable. Ce sont en effet les contribuables qui ont permis ces bénéfices !
Nous pouvons donc affirmer que les contribuables anthisnois sont trop taxés, beaucoup trop taxés.
Pour être complet, rappelons que pour 2012, l’additionnel à l’IPP a été réduit de 0,3%…un cadeau ou plutôt une aumône….en année électorale, c’est de bonne guerre.
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