Qu’est-ce que l’opposition ?  A quoi cela peut-il servir de faire de l’opposition ou de faire partie d’une opposition ?

Par Jeanine BRENNENRAEDTS – COLLETTE

Voici la définition du dictionnaire : opposition : contraste, différence, contradiction, action de s’opposer, de résister, de faire obstacle,  ensemble de partis et de forces politiques opposés à la majorité parlementaire, au gouvernement qui en est issu ; opposer : mettre vis à vis, en correspondance, objecter (opposer des éléments valables), faire s’affronter ou comparer en soulignant les différences.

Il existe de mauvaises oppositions : opposition de caractères, opposition systématique, les crises d’oppositions des enfants qui affirment leur autonomie (même si à un certain âge, elles sont nécessaires), mais également de bonnes oppositions : opposition de contraste, opposition de position dans la nature ou pour un effet visuel, opposition d’idées, de jugement, d’idéal car chacun a ses idées, une interprétation personnelle des faits et des choses et ses propres rêves.

Il y a aussi les oppositions constructives qui, au lieu d’affronter ou de casser, essayent d’apporter  des éléments positifs à  l’élaboration d’un projet ou ont comme but de surveiller afin que tout se passe selon les règles établies.

Pourquoi alors les appeler oppositions puisque leur définition ne correspond pas à la définition première du dictionnaire ? Tout simplement parce que l’on en parle dans la définition, en tout cas, dans le contexte des partis politiques.

Il va sans dire qu’il n’est pas question de mettre des bâtons dans les roues à la bonne gestion de la commune mais justement de suivre  cette bonne  gestion afin de pouvoir apporter un « plus » si nécessaire. A ce moment, nous ne sommes ni pour, ni contre, il ne s’agit plus d’opposition, quel que soit l’avis du groupe, il s’agit simplement de veiller à ce que tout se passe bien, légalement et qu’il n’y ait pas d’abus d’aucune sorte à aucun niveau.

Bien entendu, il arrive que le groupe fasse opposition à une proposition de la majorité, n’étant pas toujours du même avis et n’ayant pas toujours les mêmes priorités ou la même vue des choses. Mais sur le plan humain, il est  tout à fait normal que deux personnes ou deux groupes aient des avis différents et, sur le plan politique, les deux  groupes n’existeraient pas si ce n’était pas le cas et, puisque nous sommes en démocratie, il est tout à fait normal que les deux groupes puissent s’exprimer, parfois s’affronter et donner leur avis.

C’est ainsi que doit vivre une commune et avec elle, ses habitants !