Oserons-nous l’écologie esthétique ?
Par Bernard de MALEINGREAU
La décision de certains politiciens de couper court aux négociations institutionnelles semble pour beaucoup d’entre nous incompréhensible et intolérable. Alors que nous avions l’opportunité de recréer une Belgique moderne à l’aube de ce 3ème millénaire, nous avons plutôt l’impression de retomber dans la Belgique « Decroo-magnon »…
Pour en revenir à notre petite commune, que pourrions-nous faire pour améliorer notre environnement et donc la qualité de vie de chacun ? Anthisnes souffre quelque peu d’un déficit d’image vis-à-vis de l’extérieur. Il y a bien sûr l’Avouerie largement connue et quelques manifestations intéressantes (comme les Anthisnoises) mais à l’instar du village de Redu (bien connu comme étant le village du livre) ne pourrions-nous pas créer une image sympathique susceptible d’améliorer notre cadre général de vie et de renforcer notre attractivité touristique et par voie de conséquence de donner un coup de pouce à l’économie locale ?
Pourquoi ne pas devenir le village du bulbe et de la plante sauvage ? Ces plantes, d’habitude perpétuelles, refleurissent chaque année, se multiplient souvent et pourraient être plantées de manière progressive dans un but écologique, esthétique, et pourquoi pas culinaire.
Pourquoi ne pas repenser nos murs, jardins, talus, sous-bois… pour égayer nos villages ? Et si les mesures écologiques, si nécessaires, ne sont pas toujours un exemple d’intégration harmonieuse (par ex. les panneaux solaires sur certaines toitures), oserons-nous tenter de marier écologie et esthétique ?
Pourrons-nous espérer que la majorité nous suivra dans la poursuite de cette réflexion ?
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